21 mars - Sainte Clémence et Saint Nicolas de Flüe

       Fille du comte Adolphe d'Hohengerg, Clémence est donnée en mariage au comte de Spanheim (Allemagne) et donne l'exemple d'une épouse modèle. Devenue veuve, elle distribue tous ses biens aux pauvres avant de se retirer comme simple moniale à l'abbaye bénédictine d'Horrès, à Trèves, en Rhénanie. C'est là qu'elle meurt en 1176.

       Herbager du centre de la Suisse, du canton d'Unterwald. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, Nicolas épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss qui lui donna cinq filles et cinq fils. A cinquante ans, il se laisse happer par la contemplation. Il demande alors à sa femme et à ses grands enfants l'autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Nicolas s'enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu. Plus il s'isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Il sauva sa patrie en 1471, lors de l'invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l'annexer, et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons au risque de la désagrégation de la confédération. Il mourut en 1487 et fut canonisé le 15 mai 1947. Il est le patron principal de la Confédération helvétique.